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Action :

 

L’impossible a au moins un avantage : il est facile à ne pas faire.

 

A dire à Madame lorsqu’un ami fête un heureux événement :

« Mignonne allons boire, s’il arrose... »

 

Affaires :

 

Il n’est pas nécessaire d’entreprendre pour espérer : on peut aussi jouer au loto.

 

Si cela ne fait pas mon affaire, je te ferai la tienne.

(Menace à peine voilée).

 

Affreux et Hassan :

 

(à propos du livre de Gilles Perrault Notre ami le Roi.)

Mon Salaud et la Scène de Rabat.

 

Age :

 

Bien des hommes sont blets avant que d’être mûrs.

 

Agriculture :

 

On peut manger une fois son blé avant de l’avoir semé.

 

Que fait pousser la politique agricole commune ?

 - les hauts cris.

 

Un type en hiver

Faisait le poireau.

Il était vert.

Toujours au même endroit :

On l’avait planté là.

 

Alcool :

 

C’est dans la bouteille qu’est le génie, mais il est toujours plus facile de l’en extraire que de l’y faire rentrer.

 

Il n’est pas de problème insoluble dans l’alcool.

 

Guignol commence par la guigne et finit par la gnôle.

 

A la fin des fins, le fin du fin c’est la fine.

 

Altruisme :

 

Certains

prétendent qu’il faut se mettre en quatre

pour

des

tiers

parce

que

le

Christ

s’est

mis

en croix.

 

Ambition :

 

Si tu veux la lune, forme un gouvernement sélénien en exil.

 

La flèche du clocher vise le ciel, et ne l’atteint pas.

 

Amitié :

 

Tu te plains d’être trahi, mais qui a choisi tes amis?

 

Les vieux amis sont les meilleurs, pourquoi s’en faire de jeunes?

 

Les amis de mes amis sont mes amis,

« Ah, c’est bien vrai ! » dit la fourmi :

« Le puceron aime la rose lui aussi

Tous nous oppose l’amour nous réunit. »

 

Amnésie :

 

Chaque fois que j’ouvre mon agenda, j’y trouve cette phrase sibylline :

« penser à oublier ».

Et jamais, malgré tous mes efforts, je ne parviens à me rappeler quoi.

 

« Alors ça va mieux, cette amnésie ?

Quelle amnésie ? »

 

Amour :

 

« Mot de quatre lettres », dit un américain analphanumérique »

 

Bel ami, si est de nous : ni vous en moi, ni noix en août.

 

Elles sont trois à qui l’on ne dit jamais « non » : la mer démontée, l’avalanche, et la femme aimée.

 

Contre la sécheresse du coeur, il n’est pluie qui vaille.

 

Les mots d’amour sont pareils à la fumée que la flamme fait naître, et que le vent emporte.

 

Erosion : (du grec « Eros ») effet dévastateur de l’amour.

 

Qui éprouve une véritable inclination tombe toujours du côté où il penche.

 

Une langue étrangère est toujours mieux à sa place dans la bouche d’un étranger.

(Du baiser, ouvrage collectif).

 

Il n’y a pas d’amour sans appétit

Mais c’est l’amoureux qui est dévoré :

Lorsque l’Amour se met à table,

C’est que tu es cuit.

 

Amour-propre :

 

Les blessures d’amour-propre cuisent plus longtemps que le ragoût.

 

L’amour le plus aveugle est sans doute l’amour-propre, qui n’aime pas plus loin que le bout de son nez.

 

L’amour est gratuit : il ne récompense pas le mérite : c’est le mérite qui le récompense.

 

Animaux :

 

Pour brouter, il faut avoir le cou fort, et la tête petite.

 

Si le tigre rêve de verts pâturages, c’est pour l’amour de leurs habitants.

 

Un poisson a plus de chances face à deux chats que face à un seul.

 

Ris de veau,

pleurs et peaux

de croco.

 

Si votre chien se sauve, faites-le revenir avec des petits oignons, il sera délivré à jamais de cette fâcheuse habitude.

(Proverbe coréen.)

 

Seul le maître peut se mesurer à l’étalon.

 

Qui dira l’air malheureux du saint-bernard antialcoolique, avec son petit tonneau?

 

Dans le cochon, tout est bon :

On aime jusqu’à ses petits travers.

 

Anthropie :

 

De l’Homme comme fauteur de désordre.

 

Anthropophagie :

 

C’était un être exquis, parole de gastronhomme.

 

Un bon cadavre est un cadavre mort.

 

Le riz s’accommode de curry ou de safran, le sage, lui, s’accommode de tout.

 

Il n’y a pas de fumet sans pote au feu.

 

Je vous recommande le curé au beurre d’antimoine.

 

Antigravitationnel (moteur) :

 

Pour échapper à la gravité, il faut un peu de légèreté.

 

Apparences :

 

Méfie-toi du soi-disant muet.

 

S’il faut juger un maçon au pied du mur, un mineur ne doit pas être jugé sur la mine.

 

Ce qui a l’air simple est en fait compliqué.

 

Les appâts rances sont souvent trompeurs.

 

Apprentissage :

 

Qui apprend à marcher, il apprend à tomber.

 

Architecture :

 

La Tour Eiffel est un symbole phallique dont l’érection remonte à 1889.

 

Argent :

 

N’échange pas un billet de mille contre un de mille cinq cents.

 

Le veau d’or s’est fait vache, et la vache s’est fait traire, et quand la traite est tirée, il faut la boire.

 

Le temps c’est de l’argent, l’éternité de l’or.

C’est pourquoi le pari pascalien est si intéressant, financièrement.

 

La vase fait le bonheur du canard, et la richesse celui de l’homme cupide.

 

Quand les affaires marchent, les intérêts courent.

 

A celui qui a on prêtera, à qui n’a pas on prendra tout.

 

Le denier du culte est de plus en plus remplacé par le culte du denier.

 

Mieux vaut être tiré au sort qu’au fusil.

(Les appelés sous les drapeaux étaient désignés par loterie, les déserteurs étaient fusillés.)

 

La meilleure des armées est encore la pire.

 

Le Général se moque bien du particulier.

 

L’Armée vous dresse : contre les autres.

 

Une foule de bidasses où l’on ne remarquait

En bandoulière que quelques écharpes tricolores :

Beaucoup d’appelé, peu d’élus.

 

Arrivisme :

 

Pour arriver, il faut ramer, ramer : argument de pois.

 

Art :

 

Bien des musiciens, s’ils aimaient la musique, hésiteraient à s’en jouer.

 

Hitler était peintre, mais les artistes eux aussi peuvent avoir leurs petites faiblesses.

Pardon : Hitler était peintre, mais les dictateurs eux aussi peuvent avoir leurs petites faiblesses.

 

Il ne faut point jouer de la harpe comme un harponneur.

 

L’enfance de l’art : portrait d’Adam et Eve enfants.

 

Ascétisme :

 

A qui se prive du nécessaire, l’envie du superflu lui passe en même temps que le goût du pain.

 

Attention :

 

Aujourd’hui quelqu’un qui vous prête du capital est moins difficile à trouver que quelqu’un qui vous prête de l’intérêt.

 

Auto commisération :

 

Ne pleurez pas sur vous-mêmes : ça vous mouillerait.

 

Auto persécution :

 

Si tu te crois sans péché, il faut te repentir de ton outrecuidance.

 

Je fais un complexe de culpabilité, mais c’est bien ma faute.

 

Autrui :

 

On est toujours l’autrui de pas mal de gens.

 

Il n’y a rien de plus normal que d’avoir peur des autres : ce sont de loin les plus nombreux.

 

Cet imbécile m’a pris pour un autre, alors que l’autre, c’est lui !

 

Aveuglement :

 

« Il faut toujours avoir l’œil…

Si je n’avais pas l’œil…

  • Où te mettrais-tu le doigt ? »

Benedicite de l’avare :

 

Prier Dieu à dîner coûte moins

Que d’y prier ses voisins.

 

Bêtise :

 

Seul le muet dit moins de sept sottises par jour.

 

S’il est parfois instructif d’entendre les sots, il ne faut jamais les écouter.

 

Comment vivre en bonne intelligence avec les imbéciles ?

 

Le sage peut se lasser de sa sagesse,

Le sot n’est jamais las de sa sottise.

 

Si l’on vous demande, en tête-à-tête, si l’on est entre gens raisonnables, il est raisonnable d’en douter.

 

Qui brait ne dit autre chose que : « Je suis âne. » Var. À braire on ne dit que : « je suis âne »

 

Attendre d’être intelligent pour penser

est signe certain d’imbécillité.

 

Chacun pense que tous les autres sont des cons.

N’est-ce pas la meilleure preuve de la connerie universelle ?

 

À propos de Jean-Louis Debré, ex-ministre de l’Intérieur, président de la Chambre des députés. (Un poulet au perchoir)

« Comment se fût-il montré intelligent à la Chambre, s’il était demeuré à l’Intérieur ? »

 

Bien :

 

La Vertu impuissante n’est qu’une contradiction dans les termes.

 

Quelle voie prendra l’homme qui louche ?

 

Celui-là a du caractère que cela démange et qui ne se gratte.

 

Les gens ne sont ni tout noirs ni tout blancs, ni même gris : plutôt à damiers.

 

Tu cherches ton chemin, mais où veux-tu aller ?

 

Bonheur :

 

Que vaut-il mieux d’un imbécile heureux ou d’un sage malheureux ?

 

Mieux vaut rire aux larmes que pleurer aux éclats.

 

Bourse :

 

Le fort des halles était un petit porteur.

 

Carpe diem :

 

Cueille le jour : tu épargneras la chandelle.

 

Cause et effets :

 

La cause peut être juste sans que les effets le soient,

Mais si vos effets sont trop justes, la cause en est tailleur.

 

Chanson :

 

Pour nouvelle que la chanson soit

Toujours à la rivière

Chevaux se désaltèrent

Les beaux chevaux du Roi.

Toujours le rossignol est au bois.

 

Cœur :

 

Tendre la main touche à sa fin.

 

Tendre le cœur mais dure est la tête.

 

Comparaison :

 

La comparaison c’est comme la métaphore : de la fausse monnaie.

 

Complots :

 

Il ne faut pas ourdir plus de trame qu’on ne peut tisser d’intrigues.

 

Compréhension :

 

J’entends ce que tu dis, mais je ne vois pas ce que tu veux dire.

 

Conformisme :

 

Les Petites Filles modèle 1858 modifié 64.

 

Le non-conformiste est celui qui veut être comme tous ceux qui ne veulent pas être comme les autres.

 

Les moutons se suivent… et se ressemblent.

 

Connaissance :

 

On ne peut que rester interdit devant des avis aussi autorisés.

 

Les yeux nous furent donnés pour voir, et nous en usons pour dormir.

 

Consommation et déchets :

 

Consommez, consommez ! Il en restera toujours quelque chose !

 

Conversation :

 

Parler avec un bavard est reposant, mais l’écouter est pénible.

 

L’entretien d’un homme ou d’une femme d’esprit est plus enrichissant, en tout cas bien moins onéreux que celui d’une résidence secondaire.

 

Le cœur ne peut qu’entendre le langage du cœur…

S’il y prête une oreillette attentive.

 

Coriolis (Loi de) :

 

Dans l’Hémisphère sud, les nombrils s’enroulent dans le sens trigonométrique.

 

Courage :

 

C’est lorsque se profile la menace

Qu’il convient de lui faire face.

 

Création :

 

Dieu n’avait pas perdu sa semaine, mais il a bien fait de prendre son week-end.

 

Et le Verbe dit, et voilà les choses.

Et l’Homme dit : et voilà les paroles.

 

Adam de terre,

Eve de chair :

Nous sommes frères

De la côte.

 

Crime :

 

Ne paie pas, surtout le crime gratuit.

 

Critique :

 

L’artiste est rarement aisé, mais le critique est souvent difficile.

 

Beaucoup utilisent de l’encre antipathique.

 

Cuisine :

 

Si la chère ne saurait être trop fine, la fine peut être beaucoup trop chère.

 

Danger :

 

On devrait dormir le jour et la nuit veiller :

N’est-ce pas alors le temps du plus grand danger ?

 

Décorations :

 

Toute médaille à un revers,

Sauf la militaire, qui ne les compte plus.

 

Attention l’avers n’est point le revers, dit-on

Mais les titulaires de médailles et pensions

N’ont nulle aversion pour la réversion.

(Dans le dernier vers deux diérèses SVP : ça vous fera les pieds.)

 

Désamour :

 

Sur ses lèvres se forment des sons

De sa bouche s’envolent

Des paroles.

Et chacune dit «non.»

 

Désintéressement :

 

Si tu es vraiment désintéressé, efforce-toi de n’obliger que des ingrats.

 

Désir :

 

Vos désirs font désordre.

 

La fleur dit : « si tu me coupes, pas de fruit. »

 

Ce roi n’était jamais content, quoi que l’on fît pour satisfaire ses souhaits et exigences.

Jusqu’au jour où un sage le persuada que ce qu’il cherchait, en fait, c’était le mécontentement.

Le croyant, il sut et eut ce qu’il cherchait, et donc fut content. Mais évidemment cela ne dura pas.

 

Le désir est la distance souffrante entre le monde et moi.

 

Devoir :

 

Tu te demandes où est ton devoir ?

Choisis la difficulté.

 

Plus difficile que détours,

Plus difficile que raccourci ?

C’est le droit chemin.

 

Dialectique :

 

Si à mon moulin tu n’apportes que de l’eau, je ne t’en ferai pas de la farine.

 

Dieu :

 

Si Dieu, qui sait tout, n’existait pas,

il faudrait de nécessité

qu’il fût athée.

 

Le nain demande à Dieu de l’exhausser.

 

Le savant, pour Dieu, n’est pas un postulat nécessaire.

 

Je ne crois pas en Dieu. C’est bien fait pour Lui.

 

Les athées croient qu’ils ne croient pas en Dieu.

Les croyants croient que ce en quoi ils croient est Dieu.

 

Certes nous donnons dans l’anthropomorphisme, et Dieu ne peut qu’excéder infiniment ce vieillard à barbe blanche qui nous en tient lieu.

Mais aussi qu’aurions-nous à faire d’une entité qui nous serait totalement étrangère et à laquelle nous serions totalement indifférents ?

 

« Je suis » dit Dieu. Faut-il l’en croire ?

 

Dieu dispose, l’homme indispose.

 

Quel métier, nom de Moi !

On te colle sur le dos tout ce qui ne va pas.

T’es responsable de tous les maux.

Même ceux qui ne croient pas en toi t’insultent.

Tu as un Fils. C’est lui qui trinque,

Et c’est encore toi qu’on accuse.

Forcément, parce qu’on est tout-puissant,

Il faudrait faire tout son possible... !

 

Égotisme :

 

Je n’arrive pas à me passer de moi-même.

 

Éléments :

 

Le feu froid n’est plus feu,

Mais les rivières

Retournent à leur source

Par la voie des airs.

 

Ne réveillez pas l’eau qui dort : il n’en est pas de pire…

 

Espérance :

 

L’aurore n’est pas que le jour recommence,

Mais que le nouveau jour soit un jour nouveau.

 

Espionnage :

 

L’espion le plus remarquable est celui que l’on ne remarque pas.

 

Espoir :

 

Même le soleil a besoin, la nuit, que l’on croie en lui.

 

L’aurore n’est pas la renaissance d’hier, mais l’espérance que ce nouveau jour soit un jour nouveau.

 

Tant qu’il y a de l’espoir il y a de la vie.

 

Esprit :

 

L’esprit aigu est pénétrant. Il peut être piquant.

 

Estime :

 

Il n’est pire compagnon que celui qui a trop d’estime pour lui-même,

excepté celui qui n’en a aucune.

 

Être :

 

Tout bruit finit par le silence,

Tout être finit par le néant.

Et réciproquement.

 

Exagération :

 

Il ne faut pas pousser le cri trop loin.

 

Il ne faut pas trop exagérer.

 

Excès :

 

Sous le tropique du cancer, lassé,

Sur le cancer du trop, pique l’ « assez ! »

 

Encore que fâcheuses, et même coupables,

Les extrémités sont nécessaires, faute de quoi on n’en finirait pas.

 

Tout a un commencement et une fin, mais, comme les extrêmes se touchent, on n’est guère avancé lorsque l’on s’y laisse aller.

 

Que l’on avance ou recule, la fin n’est jamais loin.

 

Existence :

 

Le néant est ce qui reste quand il ne reste rien.

 

Famille : je n’avoue pas mes enfants je les proclame.

Et les enfants de mes enfants qui sont aussi mes enfants.

Et nous les portons haut pour qu’ils soient plus grands que nous, pour qu’ils voient plus loin. Ainsi nous les élevons.

 

Fortune :

 

Vient en dormant, étant somnambule.

 

Genre :

 

Féminisons les noms des métiers exercés par des femmes, mais n’oublions pas la réciproque, par un juste retour des choses.

Madame la médiatrice et Monsieur le bissecteur.

Les sapeuses, les mineuses, les souffre-douleuses le disputeront aux pétroleurs, aux nébuleurs et aux légumineurs.

 

Géométrie :

 

L’intensité de ton désir est proportionnelle au volume de ton vide.

 

Gratitude :

 

Dois-je te remercier de m’avoir appris l’ingratitude ?

 

France, Mère du lard, des darnes et des oies,

Tu m’as nourri longtemps du mets de ta gamelle !

 

Gravité :

 

La gravité finit par vous peser.

 

Trop de gravité tue.

 

Ne sois pas trop lourd au sol que tu foules.

 

Guerre :

 

Trop dure guerre : trop dure est,

même quand ne dure guère

toujours trop dure.

 

Les oiseaux dont tu vois les os

En appelèrent au chant

Pour trancher leur litige.

 

Si tu vois autour de toi

Assassiner la vérité,

Le sens et le bon sens,

La guerre n’est pas loin

Qui tuera hommes, femmes et enfants.

 

La guerre a bien des charmes

Et tu n’en es point las :

« Laisse aux femmes les larmes.

Aux armes !

Tu tues : taratata ! »

 

Haschich :

 

Tu fumes ton pétard

Tu roules ton joint

Tu ne vois pas plus loin

Tu comprendras

Mais un peu tard

Quand tu péteras un joint.

 

Histoire :

 

Le Général Boulanger avait à tel point nourri ses ambitions qu’elles étaient devenues obèses.

Pour les satisfaire, il exigeait un changement de régime.

En Allemagne, pour le guérir on l’aurait mis à la Diète.

Cela se passait en France : il garda la Chambre.

 

Humour :

 

Le sourire est une fissure :

Ton raisonnement, moins sûr

En acquiert

Un peu d’air.

 

Hypocrisie :

 

Si l’on ne fait pas profession d’être hypocrite, on peut en faire métier.

 

Jetez la pierre ponce à Pilate, il s’en lave les mains.

 

Le miroir ne rougit pas.

 

Hypothèses :

 

Avec des si on abattrait la Forêt Amazonienne.

 

Avec des si on fait monotone symphonie.

 

Idées :

 

Les idées remâchées deviennent si insipides et filandreuses qu’on ne peut les avaler.

 

Les avis sont comme les chemises :

Ceux qui prétendent que les leurs leur sont propres

Sont ceux qui en changent le plus souvent.

 

Illusion :

 

Ne sois pas le jouet d’une illusion :

C’est une fillette capricieuse.

Quand elle a assez joué avec toi, elle te casse.

 

Illusion, mensonge et espoir sont trois élaborations de l’absence.

 

Ton image dans le miroir te prend peut-être pour l’image d’elle même.

 

Importuns :

 

Il y a un tort, au moins, que les absents n’ont pas.

 

Indifférence :

 

C’est là que le « bah ! » blesse.

 

Individu :

 

L’individu est souvent triste, le luron toujours gai.

 

Tu n’es ni le seul à être unique, ni l’unique à être seul.

 

Inquisition :

 

«Homme de peu !

Homme de peu de foi !

Homme de poix, de feu !

Au bûcher ! »

 

Intégrité :

 

C’est un homme entier

Comme on dit d’un cheval :

A aucun prix

Il ne se déferait de ses parties.

Il ne se fout ni

Du tiers ni du quart

Ni de sa chère moitié.

Mais il tient par-dessus tout

A son intégrité.

 

Intelligence :

 

Vous êtes un âne, et c’est là que le bât blesse.

 

C’est un homme intelligent du pied gauche.

 

Jour :

 

Tout nouveau jour promet un jour nouveau.

 

Pénélope défaisait la nuit les jours qu’elle avait faits le jour.

 

Prison : souffrance de ces jours où tu ne vois le jour que par un jour de souffrance.

 

Le jour où le soleil attendra l’aube pour briller se sera la nuit éternelle.

 

Justice :

 

La force est un devoir pour le juste : qu’est-ce qu’une justice qui se laisse fouler aux pieds ?

 

L’inégalité est une donnée biologique ou géographique,

L’injustice un fait humain,

La justice une exigence d’humanité.

 

« Il n’y a pas de justice » dis-tu ?

Alors, au travail !

 

Si l’on pouvait être juste impunément, on n’y aurait point de mérite.

 

Si la Justice appartient au juste, il faut la lui rendre.

 

Si le Monde était une mâchoire, la Justice n’en serait au mieux que le cure-dents.

 

Langue :

 

Celui qui se paie de mots est aussi riche que son vocabulaire.

 

Les Lacédémoniens, qui s’appelaient « Laconiens », étaient laconiques.

Ne pas confondre avec les Lacaniens.

 

Liberté :

 

Pour s’évader, nul n’est mieux placé que le prisonnier.

 

Que l’on soit libre de ses avis n’implique pas que tous les avis soient autorisés.

 

Litote :

 

De deux mots, il faut choisir le moindre.

 

Littérature :

 

Toujours le fruit du hasard, puisque le hasard fait le reste, et que le reste est littérature.

 

Au criminel il faut un alibi, et le poète devrait se contenter d’un ailleurs ? C’est à en perdre son latin.

 

Livres :

 

Les livres sont les seuls à être à la fois aussi obstinés à dire ce qu’ils disent, et aussi tolérants devant les interprétations qu’on en donne.

 

Des livres de livres,

Des tonnes de tomes,

Des quintaux d’in quarto,

Des pléiades de Pléiade,

Des théories de philosophes….

 

Logique :

 

A qui possède la clé, il ne faut que la serrure.

 

On ne peut pas être sans avoir été.

 

La généralisation abusive est le début de la caporalisation.

 

Lumières : (ou « supplément à l’Imitation de Notre-dame la Lune » de Jules Laforgue.)

 

Si tu ne peux rayonner, au moins réfléchis.

 

La lumière n’est pas dans les choses, mais dans le soleil.

De même leur sens : c’est toi qui le leur donnes.

 

Qui veut briller à tes yeux veut t’éblouir, non t’éclairer.

 

Maladie :

 

Un mal aigu ne saurait être bien grave.

 

Le malheur a une prédilection pour les malheureux.

 

C’est parmi la clientèle des médecins que l’on trouve le plus de malades.

 

Mariage (pour le) :

 

On n’a jamais vu de célibataire divorcer : au contraire, ce sont généralement eux qui se marient.

 

L’un dans l’autre, la vie conjugale est bien agréable.

 

« Tu cherches quelqu’un ?

- Oui, ma Femme.

- Tu es donc marié ?

- Si je l’étais, je ne chercherais plus ! »

 

Marine :

 

Nef qui coule n’amasse pas mousses.

 

Méchanceté :

 

Peu de gens ne plantent de rosiers que pour les épines.

 

Certains ne sourient que pour montrer leurs dents.

 

A mêler miel et fiel on perd l’un et l’autre.

 

Médisance :

 

La langue est plus tranchante que les dents.

 

Jamais carpe ne médit d’une autre carpe.

 

L’eau la plus limpide peut être traînée dans la boue.

 

On n’est jamais sali que par plus sale que soi.

 

Méfiance et confiance :

 

S’il te faut trois avis pour connaître le chemin de la gare, tu manqueras ton train.

 

Même la confiance en soi peut être mal placée.

 

Méfie-toi d’un homme et il méritera ta méfiance.

 

Méfie-toi des méfiants : ils connaissent autrui pour ce qu’ils sont.

 

Défie-toi du loup végétarien.

 

Ne dors que d’un œil, et sur une seule oreille.

Et n’applaudis jamais à deux mains… si tu peux faire autrement.

 

Meilleures choses (qu’elles ont une fin) :

 

Tu es nourri, tu as chaud, tu es bien ; mais le moment venu, il faut bien finir par naître.

 

Mémoire :

 

Le souvenir est ce qu reste quand on n’a pas tout oublié.

 

Mémoire de l’eau :

 

« L’eau chaude se souvient qu’elle a été froide »

(Proverbe haoussa ; in LAROUSSE : Proverbes, sentences et maximes.)

M. Benveniste n’a donc pas plus inventé la « Mémoire de l’eau »

a) qu’il ne l’a démontrée

b) que l’eau tiède.

 

 Ménage (Scènes de) :

 

"Je n’ai pas arrêté, je suis lessivée…

- Va t’étendre !"

 

Ma mie, il va maintenant falloir gagner ta croûte !

 

Mépris :

 

Quand la méprise s’accouple avec le mépris, quelle con descendance !

 

Mérite :

 

Qui estime le mérite mérite l’estime, ou tout au moins estime la mériter.

 

Merveilles :

 

L’eau de là est plus pure que l’eau du plus pur diamant de la plus pure rivière de diamants. L’eau de là-haut… Oh! L’eau de l’au-delà ! ...Oui, je sais que j’en fais un peu trop, mais est-il normal qu’on ne s’émerveille plus de voir l’eau nous tomber du ciel ? 

 

Milieu (juste) :

 

Il ne faut point de moyens extrêmes.

 

La glace brûle à l’égal du feu, mais l’eau tiède fait vomir.

 

Monarchie :

 

La reine des abeilles, au moins, pond.

 

Au stand de tir de la Foire du Trône,

Pour le bicentenaire de la Révolution,

J’ai tiré les rois.

 

Morale :

 

Avant la faute, le Diable est un épouvantail. Après, c'est une excuse.

 

Le droit chemin conduit, le détour séduit. Si les maux n'éloignent pas des maux, les biens ne rapprochent pas du Bien.

 

Le chemin le plus lisse est aussi le plus glissant.

 

A qui suit le droit chemin,

Point de raccourci.

 

Le pire n’est point ennemi du mal.

 

Le remords ne torture que celui qui n’est pas totalement mauvais.

 

Il ne faut pas pousser le scrupule jusqu’à se reprocher un sentiment de culpabilité.

 

Mormons :

 

Soyez le sel de la Terre,

mais n’exercez pas à Salt Lake City,

Car en toutes choses l’excès nuit.

 

Mort :

 

L’homme mort ne verra jamais plus la vie comme avant.

 

Jamais noyé ne mourra pendu.

 

Ne mange ni ne bois, et tu ne mourras pas empoisonné.

 

Seule la limitation des naissances est susceptible de limiter le nombre des décès.

 

La mort enseigne à se passer de beaucoup de choses.

 

Le bois de ton cercueil pousse, s’il n’est déjà coupé.

 

Chacun se flatte de se lever demain matin.

 

On parvient plus vite à sa fin qu’à ses fins.

 

La vie du pendu ne tenait qu’à un fil…

 

« Memento mori »

En effet cela fait des années que j’oublie.

 

D’après le chrétien, même la mort n’a qu’un temps : on n’est jamais tranquille !

 

Mon mari tient à rester en vie, car il aurait horreur d’être l’époux d’une veuve.

 

La fin vient en mangeant.

(On creuse sa tombe avec ses dents.)

 

Il est si plaisant de dormir et si pénible de se réveiller que notre peur de la mort est tout bonnement incompréhensible.

 

On peut avoir quelque indulgence devant un condamné : lorsque tu vois un homme, pense qu’il va mourir.

 

Même le demeuré passe.

 

Avec ou sans moyens, chacun arrive à sa fin.

 

La Nature a prévu la peine de mort pour tous les criminels. Mais il y a tout de même beaucoup d’erreurs judiciaires.

 

Ma chandelle est morte, et le défunt s’est éteint.

 

Il est si près le temps des cyprès !

 

Comme les cimetières seraient plus gais sans tous ces morts !

 

La Vie te dira tout à l’heure : « Tu as grandi. Meurs. »

 

Sommeil, petite mort, sois béni pour être précaire.

 

Même si Dieu nous prête vie, nous devrons lui rendre jusqu’au dernier soupir.

 

Mots :

 

C’est dans les grands mots qu’il y a le plus de place. Vide.

 

De grands mots grandes phrases, de petits actes grands ouvrages.

 

Entre les mots d’ordre et les maux du désordre, il faut choisir le moindre.

 

Deux choses ne valent rien

Trois sont sans intérêt :

Le pet de lapin,

La roupie de sansonnet.

Ne vaut pas plus que gangue

La parole enfin

De qui ne tient sa langue.

 

Si la lettre tue, le mot tue encore plus.

 

L’esprit seul vivifie.

Alors le mot d’esprit ?

 

Les bons mots sont rarement de bonnes paroles.

 

Mystères :

 

Et les secrets envols

Les ailes du silence

Mystères celés aux sages

Que savent les enfants.

 

Néant :

 

Ni sou ni maille

Ni rien qui vaille,

Ni chaud ni froid

Ni rien qui chaille

Ni miette ni pas.

Ni goutte n’y vois

Ni point n’y crois.

 

Indéniablement

Il n’y a point de néant.

 

On tombe du côté où l’on penche :

Le cynophile devient cynique,

Le cynique devient chien.

Le chien os et l’os poussière.

 

Noblesse :

 

Dénonçons de son nom l’inanité sonore,

Hypocrite manteau dont le crétin s’honore.

 

La plupart des nobles rameutent leurs ancêtres plutôt qu’ils ne les rappellent.

 

Nomadisme :

 

Comme la couleur délébile,

La caravane passe, la demeure demeure.

 

Nourriture (terrestre) :

 

Il faut vivre pour manger : les morts ne le font pas.

 

Nouveauté :

 

Le chien abandonne tout os pour tout nouvel os.

 

Rien de nouveau sous le soleil.

Même la nouvelle lune a un air de déjà vu.

 

Opinion :

 

Pourquoi dites-vous que les avis sont partagés justement lorsqu’on ne partage pas le vôtre ?

 

Lavez, lavez les cerveaux

Ô gras et doux bourreaux,

Bourrons bien le mou :

« nous mourrons debout ! »

Lavez que le noir devienne blanc

Et le coupable innocent.

Lavez les têtes, qu’on soit bien bête.

« trot attelé » et « tout l’été à la télé.»

Laveurs lavez

Amuseurs amusez !

Ce que vos maîtres et vous craignez,

C’est, en vérité, la vérité.

 

Paix :

 

Soldats restez dans vos foyers

- Entendez-vous ? - Dans vos compagnes :

Du fourreau ne tirez l’épée.

 

Palindromes :

 

Alerte l’être-là !

 

Rot, sac : Sartre se sert ras, Castor.

 

Et sec, las, noire bile libérions, Alceste.

 

Paroles :

 

C’est d’un homme maître de soi que de savoir se taire à propos.

 

Les grands mutismes sont douloureux.

 

Il faut agiter sept fois les oreilles avant de s’écouter.

 

Au contraire de la calebasse sonore, qui rappelle qu’elle est creuse, la phrase sonore veut le faire oublier.

 

Il est des silences lourds de sens, et des phrases qui en sont légères.

 

Sois bref et tais-toi.

 

Les mauvaises paroles écorchent plus d’oreilles que de bouches.

 

Le vent emporte les paroles, les rats les écrits.

 

Il y a des gens dont les paroles ne sont que les oripeaux de la pensée.

Que resterait-il de leur pensée toute nue ?

 

Le produit de l’incontinence verbale n’a pas plus de prix que celui de l’incontinence tout court.

 

"Je n’ai qu’une parole

- Laquelle ?"

 

Il avait promis de revenir, mais ici, il ne manque qu’à sa parole.

 

Tant de gens prétendent nous donner leur parole

Quand nous serions tout prêts à nous contenter de leurs actes.

 

Qui n’a qu’une parole la tient. Les autres tiennent des propos.

 

Mieux que tous les propos les plus fermes : un ferme propos.

 

Parthénogenèse :

 

Montesquieu (Lettres Persanes) : « Comment peut-on être Persan ? »

Mais est-il plus étonnant d’être sans père ou d’être père sans ?

 

Parvenus :

 

Le « self made man » est ce que l’on appelait au Grand Siècle « un homme sans naissance ».

Ce parvenu s’est fait tout seul : sa mère n’a rien à se reprocher.

 

Peine de mort :

 

Roué il vécut, roué il mourut.

 

Pesanteur :

 

N’essaie pas d’apprendre à nager à une ancre de marine.

 

Pessimisme et optimisme :

 

Ceux qui disent que tout est au plus mal sont les optimistes.

 

Il faut pleurer pour le malheur à venir.

 

Celui qui s’attend au pire n’a pas de mauvaise surprise.

 

Pleurs :

 

Et l’amant se lamente

Et ses larmes démentes

Salent ses joues sales

Et son thé à la menthe.

 

Philosophie :

 

"Les Français, sans exception, ont une fâcheuse tendance à la généralisation… Non je suis belge, pourquoi ?"

 

Pour le physicien ; l’acier poli est matière à réflexion.

 

Pierrot lunaire cherche étoile en plein jour :

 

Et il chut dans le noir

Sans étoile aucune.

Il devait par force choir :

Ayant pris un coup de lune,

Et de l’autre, pas un salut.

 

Piété :


Et Robert le Pieux resta planté là.

 

Je ne me ferai pas cistercien de Cîteaux.

 

Platitude :

 

Ayant peu de hanche,

Encore moins de seins,

C’était à dessin

Qu’elle faisait la planche.

 

Préjugés :

 

La lutte contre les préjugés, c’est la prévention des préventions.

 

Prix :

 

La Liberté n’en a pas.

Edmond et Jules en ont un pour deux.

On connaît celui de l’Arc de Triomphe.

Mais quel est le prix du Président de la République ?

 

Promesses :

 

L’homme ne vit pas seulement demain.

 

Tiens ta langue, ou il te faudra tenir tes promesses.

 

Tu habilles demains de promesses, mais aujourd’hui est toujours nu.

 

Une vaine menace est pire qu’une promesse non tenue.

 

Si tu n’as qu’une parole, ne la donne pas.

 

Pronoms :

 

Je voue

Tu luis

Elles nouent

Ils tuent.

 

Prudence :

 

Ne fleuris pas avant les gelées.

 

Chien bien mort n’aboie ni ne mord.

 

Sois circonspect ou tu seras circonvenu.

 

Qualité :

 

L’odeur du poisson parle pour lui, mais non pas toujours en sa faveur.

 

Rapports humains :

 

Qui me contraint me désoblige.

 

Si vous m’obligiez, j’en serais tout interdit.

 

J’ai ouï dire qu’il ne faut pas toujours oui dire.

 

C’est avec nos semblables que nous avons le plus de différends.

 

On est toujours l’autrui de pas mal de gens.

C’est toujours toi l’autre.

 

L’altruiste est aussi indispensable à l’égoïste que l’herbivore au carnassier.

 

Grise mine

Ou chère lie

Qui vous mine

Ou qui vous lie…

 

Rébus :

 

« L… » (L’Être et le Néant.)

 

Recherche :

 

Content, je me suis bouché de l’honneur …

 

Règle :

 

Toute règle souffre des exceptions, mais si les exceptions sont trop nombreuses, la souffrance est trop forte.

 

Aménorrhée : exception à la règle.

 

Religion du veau d’or :

 

Au nom du Pèze, et du Fric, et du Saint-Grisbi…

 

Rumeur :

 

Cette rumeur n’est assise sur rien.

D’ailleurs, elle est sans fondement.

 

Sagesse :

 

Même l’étourneau ne se fait pas tuer deux fois par le même chasseur.

 

Vox clamantis in deserto n’est entendue que des chameaux.

 

Santé :

 

C’est parmi les clients des médecins qu’il y a le plus de malades.

 

Sauvetage :

 

Si un homme se noie, ne le sauve pas :

Il se noierait la prochaine fois.

Apprends-lui plutôt à nager.

Que tu aies le temps ou pas

La prochaine fois il ne se noiera pas.

 

Savoir :

 

Ne montre jamais tout ce que tu sais : tu montrerais ce que tu ignores.

 

Sensibilité :

 

L’écorché vif jouit, si l’on peut dire, d’une sensibilité proverbiale, bien supérieure, en tout cas, à celle de l’écorché mort.

 

Silence :

 

Les grands mutismes sont douloureux.

 

Mieux vaut laisser penser que l’on ignore en se taisant

Que le montrer en parlant.

 

Il est plus facile à l’homme d’apprendre à parler que d’apprendre à se taire.

 

Le silence peut cacher une insuffisance

La parole peut montrer ta suffisance.

 

Soleil :

 

Le Soleil attend-il le jour pour briller ?

 

Spiritisme :

 

Présence d’esprits.

 

Staline :

 

A Quoi bon se faire prêtre si l’on peut se faire dieu ?

(Pensées secrètes et inédites d’un jeune séminariste, par Joseph Vissarionovitch Dougachvili.)

 

Suffisance :

 

Les gens qui ont l’esprit le plus creux sont si pleins d’eux-mêmes qu’on les dit « suffisants ».

 

Suicide :

 

Qui bien se pend jamais ne se repent.

 

Synonymie :

 

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